LES ERREURS DE COMETA

LES ERREURS DE COMETA




1) COMETA , KESAKO ?



Couverture du rapport COMETA.

"En 1999, après trois ans de travail d'un « comité privé » présidé par le général Denis Letty, un de ses membres, Jean-Jacques Velasco – par ailleurs maire de Montgiscard en Haute-Garonne – remet « en main propre » à Lionel Jospin, alors Premier ministre — et ancien député de Haute-Garonne —, un document non officiel intitulé « rapport COMETA » et cela sans qu'il ait été commandité par l'État. L'opération, recevant un écho médiatique, est suivie de la publication d'un ouvrage intitulé Les OVNI et la Défense : À quoi devons-nous nous préparer ?

Le rapport est un document de 90 pages en trois parties distinctes et une conclusion, compilant des cas français ou étrangers étudiés depuis une soixantaine d'années et insistant sur les « aspects qui concernent la Défense nationale. »
[...]
Les auteurs du rapport COMETA concluent à « la réalité physique quasi-certaine4 d'objets volants totalement inconnus » et qu'au vu des prouesses mesurées des ovnis (particulièrement lorsque des enregistrements radar existent), l'hypothèse extraterrestre leur paraît la plus « probable » ou la plus « crédible ». Le rapport différencie la réalité de l'existence d'ovnis et la notion de visiteurs extraterrestres, laquelle en est au stade « d'hypothèse » " (1)


Les participants:
⦁ Le général Denis Letty (retraité de l'armée en 1989)
⦁ Jean-Jacques Velasco (membre du CNES, ex-directeur du GEPAN et du SEPRA)
⦁ Le général Domange de l'Armée de l'air
⦁ Edmond Campagnac, ancien directeur technique d'Air France
⦁ Le professeur André Lebeau (préambule), ancien président du CNES
⦁ Le Général de l'Armée de l'Air Bernard Norlain (préface), ancien directeur de l'IHEDN.
⦁ Bruno Le Moine, général de l'armée de l'Air, 2ème section
⦁ François Lépine, de la Fondation pour les Etudes de Défense
⦁ Christian Marchal, ingénieur en chef des Mines, directeur de recherche à l'ONERA
⦁ Michel Algrin, docteur d'Etat en sciences politiques, avocat à la Cour
⦁ Marc Merlo, amiral, 2ème section
⦁ Alain Orszag, docteur ès sciences physiques, ingénieur général de l'Armement, 2ème section
⦁ Pierre Bescond, ingénieur général de l'Armement, 2ème section
⦁ Denis Blancher, commissaire principal de la Police Nationale au ministère de l'Intérieur
⦁ Jean Duglas, docteur-ingénieur, ingénieur général honoraire du Génie rural et des Eaux et forêts.



Que du beau monde ! Mais il ne faut pas oublier une chose primordiale: c'est un rapport indépendant et écrit par une association privée, en aucun cas il ne représente la position de l'armée française, des instituts mentionnés ou du gouvernement sur le sujet ufologique, bref ce sont des avis et recommandations donnés à titre personnel.


Ce rapport COMETA étant très souvent mentionné par les personnes défendant l'HET (Hypothèse Extra-Terrestre) comme étant la "preuve" que même les autorités (et pas des moindres puisqu'il y a même des généraux de l'Armée Française) sont de leurs avis et penchent aussi pour l'HET (bel argument d'autorité) , j'ai donc voulu me pencher sur ce fameux rapport pour voir ce qu'il en était.


Le rapport est donc principalement découpé 3 parties :
⦁ Faits et témoignages
⦁ La recherche ufologique en France
⦁ Des questions sur l'impact d'un contact et les dispositions à prendre


La troisième partie étant purement théorique et la seconde étant simplement un état des lieux, on va s'intéresser à ce qui fait le pilier de ce rapport : Les FAITS.  Piliers oui parce que s'ils s'avèrent peu solides, c'est tout le reste du rapport qui perd de sa consistance, voire de son intérêt.
Alors décortiquons donc les FAITS.


2) Les "FAITS et TEMOIGNAGES"


Ils sont découpés en plusieurs parties et regroupent des cas ufologiques bien connus (ou pas) suivants :
  •  7 Mars 1977, Cas GIRAUD, pilote de Mirage IV
  • 15 mars 1976, Cas BOSC, témoignage d'un pilote de chasse
  • 28 janvier 1994, Cas DUBOC, Air France AF3532
  • 17 Juillet 1957, Cas du RB47
  • 14 Août 1954, Cas de TANANARIVE
  • 8 Décembre 1979, Cas d'un pilote de Mirage 3
  • 21 mars 1990, Cas sans nom, RUSSIE
  • Juillet 1997, Cas de SAN CARLOS de BARILOCHE
  • 1 Juillet 1965, Cas de Valensole
  • 8 Février 1981, Cas de TRANS-EN-PROVENCE
  • 28 Juillet 1989, Cas des missiles russes
  • 13 Août 1956, Cas de LAKENHEATH
  • 18 Septembre 1976, Cas de TEHERAN
  • 29 Août 1967, Cas de Cussac
  • 21 Octobre 1982, Cas de L'AMARANTE


3) EXAMEN DES CAS DIT "SOLIDES" ET LES PROBLEMES SOULEVES


  • ·         Cas GIRAUD (7 mars 1977)

Les auteurs examinent ce cas d'observation d'une lumière brillante par le pilote d'un Mirage et son navigateur. Le pilote parle d'une poursuite, d'une disparition puis d'une réapparition de la lumière. Ils en déduisent que seul un engin piloté et possédant une technologie évitant le bang supersonique a pu être à l'origine de l'observation.
Mais quand on se replace dans le contexte avec la position, la date et l'heure fournie, on se rend compte que pile dans la direction de "la lueur brillante identique a un phare d'atterrissage" il y avait quoi ? Au choix Vénus ou Jupiter. Deux objets célestes qui prêtent souvent à méprise, encore au XXIe siècle et encore parfois par des pilotes.
Je ne prétends pas que ça explique l'observation mais pourquoi ne pas le mentionner ?

Problèmes : Certaines explications possibles et plausibles sont omises.


  • ·         Cas BOSC (15 mars 1976)

Cas du Commandant Claude BOSC, pilote de chasse qui observe une lumière verte, semblable à une fusée de signalisation, partant du sol, dépassant l'altitude de son avion, se stabilisant dans les airs et redescendant en lui fonçant droit dessus. Elle passera juste à côté de son avion, boule verte suivie d'une trainée lumineuse avec un centre blanc vif qui ensuite a disparue. Aucun contact radar.
Cas pas très connu ni documenté mais qui n'a rien d'extraordinaire ... il n'y aucune démonstration technologique particulière, ni aucun comportement "intelligent".
Ca pourrais très bien être une fusée de signalisation comme le témoin le dit lui-même et d'ailleurs la trajectoire de l'objet ressemble beaucoup à celle d'une fusée "à parachute" avec une phase ascendante, puis stagnante et enfin redescendant avec ouverture du parachute. De plus le centre "blanc brillant" est comparé à un feu de magnésium et si on ajoute la "trainée lumineuse" qui pourrait être une trainée de fumée reflétant la forte lumière verte de la fusée, on est plus proche d'une explication bien terrestre que d'un cas dit "solide" et figurant dans un tel rapport  ...

Problèmes : Certaines explications possibles et plausibles sont omises.

Fusée de signalisation verte.



  • ·         Cas DUBOC, AF 3532 (28 janvier 1994)

Cas très connu d'un pilote de ligne, de sa co-pilote et (peut-être) aussi du steward.
Observation d'un objet semblant changer de forme à environ 50km de distance et à une altitude légèrement plus basse que l'avion de ligne. Observation qui est corroborée par une trace radar, ce qui en fait un cas particulièrement solide en effet.
Sauf que... les témoins rapportent le cas à la gendarmerie que 3 ans plus tard et certains d'entre vous connaissent peut-être le problème de ce cas: il y a un gros souci de correspondance entre la direction de l'objet observé et la trace radar censée y correspondre, ils sont même à l'opposé ! Eric Maillot reviens dessus en détails dans le livre "les OVNIS du CNES".
De plus, si on examine les PV du témoignage de la co-pilote, elle décrit l'objet comme étant d'abord une sorte de "chevron», un symbole "supérieur à" comme celui-ci : ">" et ça, ça ressemble beaucoup à un avion en virage.
Même si cette dernière description est survolée dans le rapport COMETA, le problème de la trace radar n'apparait nulle part dans le rapport COMETA ! Il y a-t-il eu vraiment enquête sur ce cas ?
Tout ce qu'on sait, et c'est le Commandant DUBOC qui le dira dans une émission de télévision, c'est qu'il a eu une conversation d'une heure au téléphone avec les membres de COMETA ... et l'enquête semble s'être limité à ça....

Problèmes : Des éléments prouvent qu’aucune véritable enquête et aucune analyse des éléments n’ont été effectué.

Le dessin de l'observation faite par la co-pilote.


  • ·         Cas RB47 (17 Juillet 1957)


  • ·         Cas de TANANARIVE (14 Août 1954)
Une seule source, une revue ufologique parue 10 ans après les faits qui ont eue lieu en pleine vague de 1954. Une enquête aurait été faite par l'armée mais apparemment l'armée n'en a retrouvée aucune trace ...
Les témoins auraient été retrouvés 30 ans plus tard .... inutile de dire que ce cas est complétement inexploitable et n'a rien de "solide" ou d'exemplaire...

Addendum : On m'a gentiment fourni le lien(5) vers une excellente analyse de ce cas. L'auteur de la page web démontre comment l'observation d'un météore a pu se transformer en observation d'ovni "zigzaguant" et vu par des "milliers" de personne , le tout relayé par …. un seul témoignage !

Problèmes : Encore une fois, une enquête bâclée voire inexistante. Les auteurs du rapport COMETA ne se sont appuyé que sur les dires des ufologues, voire sur les dires des journalistes ou même juste sur les magazines ufologiques ...


  • ·         Cas du pilote d'un Mirage 3 (8 décembre 1979)
Contrairement a ce que l'on pourrait croire, l’observation est faite au sol par l’un des témoins qui est pilote de Mirage 3, il n’était pas en service et il a été interrogé directement par les auteurs de COMETA 20 ans après les faits.
Il y a une erreur sur la date de l'observation et le récit est significativement différent par rapport au PV (2) qui semble avoir été zappé par les auteurs de COMETA. Ils ne relèveront d'ailleurs pas ces différences et préféreront s'attacher au témoignage 20 ans après les faits plutôt que celui relevé 10 jours plus tard par les gendarmes.
Encore une enquête menée à la va-vite ?

Problèmes : Partialité dans le choix des sources, il aurait été plus judicieux de s’attacher au témoignage le plus proche dans le temps de l’observation au lieu de choisir celui qui a 20 ans.


  • ·         Cas russe (21 mars 1990)
Très difficile à vérifier, la source originelle est un article paru le 15 juillet 1990 dans un journal de l’Arizona et qui rapporte les propos d’un général russe donnés lors d’une interview à un journal russe « Rabochaya Tribuna » en avril 1990….

Je doute fortement que ce général ait été directement interviewé par COMETA.
De plus ce journal dont la version papier a été arrêtée en 2015 était considéré comme un « tabloïd à OVNIS » : « Le journal a beaucoup écrit sur les OVNI et, dans cet aspect, a occupé une niche hypothétique de tabloïds, qui n’existait pas en Union soviétique. » (3)
Belle source pour un rapport si « sérieux » …..
En parlant de sérieux, tout ou partie de ce cas sera repris par COMETA dans le livre "UFO Briefing Document", livre dont l'auteur est , d'après COMETA, Marie Galbraith mais qui s'avère en fait Don Berliner ...


Problèmes : Source russe floue, douteuse et invérifiable, on est loin des critères d’un cas dit « solide ». De plus c’est certainement un doublon, le sérieux du rapport en prends encore un coup.

C'est pourtant marqué en gros !

  • ·         Cas de San Carlos de Bariloche (Juillet 1997)
Déjà c’était début Août 1995 …. COMETA s’est donc basé entièrement sur le rapport du SEPRA, y compris l’erreur de date, qui lui-même s’est contenté des articles de presse argentins.
Comme on peut donc le voir, là non-plus il n’y a eu aucune enquête à la source.

Problèmes : Erreur de date, donc aucune enquête et remontée à la source n’a été faite.


  • ·         Cas de Valensole (1er Juillet 1965)
Voir mon article sur les diverses incohérences concernant ce cas, incohérences sur lesquelles COMETA fermera tranquillement les yeux.
A noté que :
  1. Contrairement à ce qui est écrit dans le rapport COMETA, le témoin ne parlera jamais de « tube pointé vers lui », ce sont les journalistes qui inventeront ce détail pour le rendre plus « hollywoodien ».
  2. A aucun moment les gendarmes ne parlent de « plausibilité des faits », ce n’est pas leur rôle mais c’est une phrase qui sera inventée dans un autre rapport qui se basaient sur un PV confidentiel. Ce PV a été rendu public par le GEIPAN en 2015 et rien de tel n’y figurait.
  3. Rien sur l’aveu du témoin fait à Jacques Vallée en 1974 sur le fait que c’était bien des humains qu’il avait vu…


Problèmes : Partialité dans les détails et les sources, les contradictions du témoin sont vite éludées, l’enquête s’est limitée à la lecture de la presse ….


  • ·         Cas de Trans-En-Provence (8 janvier 1981)
Cas déjà traité dans « les ovnis du CNES » et à noter que le témoin lui-même avouera à demi-mot la supercherie lors d’une émission télévisée « Ciel mon Mardi » du 7 Novembre 1989 (4):
« Un petit mot que je voulais dire moi à la fine, la fine c’est-à-dire vous terminez …. C’est dans … disons, j’ai vu, j’ai vu …c’est un conte disons hein … la preuve qu’on peut trouver par terre… que on peut, les gens, les scientifiques là … ont relevé quelque chose c’est autre chose peut-être.
J’ai vu … moi aussi des fois dans la nuit je rêve …. »
COMETA signalera-t-il cet aveu ? Non.
COMETA parlera t-il des soucis de conservation des échantillons de plante ? Non.

Problèmes : Partialité dans les détails et même dans les faits.


  • ·         Cas des missiles russes (28 et 29 Juillet 1989)
Voici la chaine des sources : Témoignages -> Dossiers du KGB -> Magazine russe AURA-Z -> Livre de Marie Galbraith -> COMETA
L’une des sources est une obscure revue moscovite de mars 1993 "AURA-Z", tabloïd qui durant à peine deux ans et traitait de « champs magnétiques guérisseurs » et de « bio-énérgie »…
Comme dit plus haut, le livre cité comme dernière source de Marie Galbraith est en fait de … Don Berliner, on peut être à peu près surs que COMETA n’a donc même pas ouvert ce livre.

Et que dit ce livre sur le sujet ? D’abord que les dossiers du KGB sont bien sur incomplets (sic !) et que l’objet ressemblait à un hémisphère éclairée avec un flash régulier dessous, puis il y a eu un faisceau lumineux vers le sol, il a plané sur quelques bâtiments puis à volé vers l’horizon jusqu’à disparaître.
Un autre témoin déclare « Il s'est approché rapidement et a augmenté de taille. Il s'est ensuite divisé en trois points brillants et a pris la forme d'un triangle […] Il pouvait s'arrêter instantanément dans l'air (et il y avait l'impression qu'il oscillait légèrement de haut en bas […] Il brillait brillamment feux verts et rouges alternés»  puis il y a eu l’intervention d’un avion de chasse russe et l’objet s’est enfuit vers l’horizon.
Beaucoup de ces détails n’apparaissent pas dans le rapport COMETA, essentiellement la formation triangulaire des lumières et surtout, bien que mentionné à plusieurs reprises dans le livre, les flashs, les feux clignotants.
Et on se doute bien pourquoi !
Parce que ça ressemble déjà bien au comportement d’un hélicoptère mais avec les feux clignotants de positions en plus, ça devient quasiment évident.


L'hémisphère brillante qui ressemble au cockpit éclairé d'un hélicoptère avec faisceau lumineux d'un projecteur de recherche et le triangle de lumière qui ressemble aux phare d'atterrissage d'un hélicoptère aussi avec le feu de position rouge central.
COMETA rejette la thèse de l’hélicoptère en une phrase, arguant l’absence de bruit émis par l’objet mais le rapport n’étant pas complet, on ne peut rien affirmer sur l’absence de son et on sait (et les militaires de COMETA aussi) qu’un vent soufflant dans une direction bien précise peut couvrir tout ou partie d’un son.

Mais surtout l’objet est à « According to the witnesses' reports, they observed three objects simultaneously, at a distance of 3-5 km » et il est estimé à un taille de « After questioning the witnesses, it was determined that the reported characteristics of the observed UFOs are: disc 4-5 m. [13-17 ft.] diameter »

A environ 4 km de distance un objet d'environ 5m mesure moins de 2mm à bout de bras !! Comment accorder une quelconque valeur à la description ? Au témoignage sur le son ? 
….. et ça ne va pas non plus émouvoir COMETA qui nous on pondu un rapport à charge, sans enquête et basé sur des cas bien foireux.

Problèmes : Trop d’erreurs, aucune explication plausible n’est traitée et il semble évident qu’aucune enquête n’a été faite.
Comme pour tous les autres cas, l’enquête a du se limiter à lire les articles de presse et quelques livres sur l’ufologie.


  • ·         Les autres cas
Reste Lakenheath qui est relativement controversé, Cussac avec des enfants comme témoins (cas traité aussi dans "Les OVNIS du CNES", l’Amarante ses fleurs desséchées et son appareil photo « inopportunément » en panne……
Téhéran ?  …. Au fond ça ne changerai pas grand-chose quand on voit comment ont enquêtés les auteurs de COMETA sur les 11 autres cas….


4) CONCLUSION


Qu’est-ce qui ressort de tout ça ?
  •           Presque la moitié des cas n’ont qu’un seul témoin.
  •           Un tiers des cas ne comportent aucune trace des ovnis (ni radar, ni au sol).
  •           Une bonne partie des cas ne correspond pas aux critères ni d’étrangeté (dans le comportement de l’objet par ex.), ni de solidité (les sources sont obscures, floues et les témoignages très limités).
  •           Il n’y a eu aucune enquête digne de ce nom, c’est-à-dire avec remontée à la source et analyses de celles-ci.
  •           Beaucoup d’enquêtes n’ont même pas été poussées jusqu’à l’analyse des PV originaux.
  •           A de nombreuses reprises les auteurs de COMETA vont omettre des explications pourtant plausibles.
  •           A de nombreuses reprises on constate que les auteurs de COMETA se sont simplement basés sur des articles de presse, des revues ou des livres ufologiques, c’est-à-dire sur des sources « à charge ».
  •           A de nombreuses reprises on constate que les auteurs de COMETA ont commis des erreurs de date, et d’auteur.
  •           A de nombreuses reprises on constate que les auteurs de COMETA ont fait montre de partialité dans le choix des sources.


Alors au final, quand on voit la faiblesse des cas qui sont censés être les piliers, les exemples de ce rapport et quand on voit surtout la façon dont les auteurs de COMETA ont enquêté, on peut légitimement se poser la question sur la valeur d’un tel rapport. N’aurait-il pas dû se baser sur des cas plus "solides" ? Ou plutôt simplement se questionner sur la validité des cas et faire de véritables enquêtes ?

Puisque ce sont des « haut-gradés » et personnes bien placées, on pourrait se dire qu’elles ont les méthodes et les accès pour obtenir documents réels, sources valides et officielles ….. mais non, même pas et  je reste étonné du manque de sérieux et de l’amateurisme de ce rapport.

De même qu'on peut se poser des questions dans le choix des cas "pris comme exemple". Pourquoi choisir des cas peu connus, voire inconnus comme les cas russes ou certains cas de pilotes français alors que COMETA n'aborde même pas Roswell 1947, Varginha 1996, Phoenix 1997, Socorro 1964, etc...

Bref, 3 ans de travail pour ça ? « OVNIS, à quoi doit-on se préparer » nous rappelle le titre. Je ne sais pas si on devait se préparer à quelque chose mais une chose est sure, c’est que les auteurs de COMETA ont manqué de préparation pour ce rapport.
Ces généraux, anciens directeurs, ingénieurs, docteurs, etc... ont tous, sans la moindre exception, tous fait preuve d'une confiance aveugle et absolue dans ce qui était rapporté par la presse, par les magazines ufologiques et par les ufologues eux-mêmes.

Et ça, c'est bien plus inquiétant que les OVNIS.

























Commentaires

  1. Le cas de Tananarive est étudié ici : http://perso.numericable.fr/r.alessandri/ufologie/tananarive.html

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    1. Merci pour cette info ! Je la lis dés que possible et ajouterais le lien à l'article.

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